Vendredi 13 février - 12

Il lui détacha les poignets et la dirigea vers la salle de bain, lui disant qu'elle allait continuer à être sa servante en lui faisant couler un bain.
Il s'assit sur le rebord de la baignoire  pendant qu'elle réglait la température de l'eau et versait un peu d'huile de bain. Elle alluma ensuite les bougies parfumées qu'elle avait amené avec elle. Elle posa les draps de bain  sur le porte serviettes chauffant et baissa l'éclairage principal de la pièce. Cela fait, elle se tourna vers lui, attendant son bon vouloir.

Il entra dans la cuve, s'étendit, puis la regardant, il lui demanda de le frotter, de le masser. Elle s'accroupit au bord du bassin et prit l'éponge qu'il lui tendait. Elle commença par effleurer son dos, faisant couler l'eau sur sa peau, puis sa main passa sur son torse, descendit le long de son ventre pour aboutir à son sexe. Elle le frotta doucement, lentement, faisant attention de ne pas le contrarier. Elle continua en promenant l'éponge le long de ses jambes, jetant fréquemment un coup d'œil sur son visage pour voir son état d'esprit. Il gardait les yeux fermés, se laissant caresser et semblant apprécier la douceur de l'eau. La lumière des bougies éclairaient sa peau, lui donnant un éclat d'ivoire et elle était fascinée par l'aspect doux et soyeux de cette peau. Sa main avait laché l'éponge et se promenait doucement sur le corps de son amant, le caressant, le massant.

Elle avait fermé les yeux et appréciait ce moment calme partagé. Une main l'attrapa et la tira doucement, pendant qu'il lui disait de le rejoindre dans l'eau. Elle enjamba le rebord du bassin et il la fit tourner pour qu'elle s'assoit dos contre sa poitrine. Il referma les bras sur elle et la tint ainsi. Elle laissa sa tête reposer en arrière sur son épaule, attendant qu'il dise ou fasse quelque chose. Il resta ainsi un moment, puis ses mains attrapèrent attrapèrent ses cheveux et il les remonta en un chignon, dégageant ainsi le cou. Il posa ses lèvres dans son cou, les laissant caresser doucement la peau tendre en remontant vers son oreille qu'il mordilla. Il lui murmurait doucement des mots qu'elle ne comprenait pas, mais qui la berçaient. Elle s'alanguissait contre lui, se faisant lourde d'acceptation pendant qu'il promenait ses mains sur ses seins, les caressant, les prenant dans la paume pour les présenter et les offrir. Elle avait envie de s'offrir sans retenue à ce moment de douceur qu'il lui offrait comme une récompense.

A son tour, elle se mit à lui dire les mots qu'elle gardait au fond d'elle, par peur de moquerie ou de rejet. Il était dans ses pensées nuit et jour. Elle avait le gout de sa peau, la douceur de sa peau, inscrits dans sa mémoire, qu'il lui suffisait de fermer les yeux et de laisser son esprit vagabonder pour qu'il soit présent avec elle, en elle. Elle était attente des moments qu'il pourrait partager avec elle, attente de ce qu'il pouvait inventer pour leurs plaisirs, attente de son sourire, de l'éclat de ses yeux, de sa voix, de son désir, de son plaisir.

Il l'écoutait tout en continuant à la caresser. Ses mains avaient délaissé ses seins pour aller se nicher à la fourche de ses jambes qu'elle avait écartées. Ses paumes étaient posées sur son sexe, calmes, la tenant ainsi, la faisant sentir un peu plus sienne.

Elle bougea un peu, sentant contre ses fesses le sexe durci de son amant. Elle ouvrit les yeux et tourna la tête pour le regarder. Il avait les yeux mi-clos, un sourire sur les lèvres comme s'il devinait son idée.

Elle lui demanda dans un chuchotement s'il voulait bien qu'elle le caresse. Il hocha la tête et elle le prit doucement dans la main, le faisant coulisser, tirant sur la peau pour le découvrir  et le tendre au maximum. Sa main se faisait douce dans l'eau. Elle le branlait doucement, lui disant qu'elle aimait tenir son sexe, le sentir durcir entre ses doigts, grossir, caresser du bout de la langue son gland durci, turgescent. Sentir son plaisir gonfler sa queue, prêt à exploser, qu'elle aimait la maitrise qu'il avait de son plaisir. Elle continuait à le branler, cassant le rythme pour le perturber et l'agacer, mais il ne disait rien, la laissant faire. La lumière des bougies jouait sur leurs corps, dessinant les courbes, ombrant les creux.

Alors il la retourna. Il la fit relever un peu et ses doigts allèrent toucher le rosebud toujours en place et le tira délicatement. Puis il la tira vers lui, elle sentait sa queue frotter son petit trou laissé ouvert par le rosebud. Il appuya sur ses hanches pour l'empaler. Elle gémit en le sentant pénétrer en elle, étirant sa chair et il commença à la faire bouger doucement, l'enfonçant peu à peu de plus en plus sur ce pieu tendu à l'extrême.

Il était douceur et fermeté en même temps, mais pas de violence, il était tendresse. Elle accompagnait ses mouvements, voulant lui rendre le plaisir maximum. Il augmentait la cadence, son souffle s'accélérait. Elle le sentait prêt à exploser. Ses mains avaient quitté ses hanches pour se porter sur ses seins qu'il pressait, pinçait, tirant sur les pointes, lui faisant mal. Il posa ses lèvres dans son cou, la suçant et elle le sentit gicler au fond d'elle alors qu'il la mordait à l'épaule en gémissant.

Elle l'entendit lui murmurer qu'il aimait la prendre ainsi, qu'il aimait se sentir serré dans son cul, qu'il la voulait ainsi, prête à l'accepter sans rechigner et que dorénavant il veillerait à ce qu'elle porte un rosebud pour venir à leur rendez vous afin d'être préparée à l'accepter, détendue, dilatée un peu afin qu'il puisse la prendre facilement.

Elle se rinça, sortit du bain, puis entreprit de le rincer lui aussi, reprenant son rôle de servante puis elle attrapa un drap de bain chaud pour l'essuyer et le sécher. Elle s'appliqua, veillant à ce qu'il soit satisfait.

Ils sortirent de la salle de bain pour regagner la chambre. Il sortit des verres et leur servit à boire. Elle prit les verres alors qu'il s'allongeait sur le lit et lui tendit son verre. Il lui dit de venir s'installer à côté de lui et passa son bras autour de ses épaules pour l'approcher de lui.

Elle ne disait rien, n'osant pas rompre le silence, peut être par crainte, peut être simplement parce qu'elle était bien.

Il se mit à parler, lui expliquant qu'il voulait qu'elle fasse quelque chose pour lui. Elle le regarda et lui demanda ce qu'il désirait....