Vendredi 13 février - 3
Elle
resta ainsi, démunie, espérant à chaque bruit que ce soit lui qui
revienne, pris peut être d'un remord ou d'un regret. Mais les minutes
s'écoulèrent et elle finit par ne plus savoir s'il y avait longtemps
qu'il l'avait laissé. Elle était tendue à l'extrême, chaque bruit,
chaque pas dans le couloir faisait monter l'angoisse et elle avait peur
qu'il l'ait oublié.
Elle avait mal partout. Le plug devenait de plus
en plus douloureux dans son anus, la corde sciait sa fleur en deux, la
coupait et chaque mouvement la faisait pénétrer un peu plus. En plus,
elle avait de plus en plus envie de faire pipi et elle avait peur de ne
pas pouvoir se retenir bien longtemps encore.
A un moment, elle
entendit une clé tourner dans la serrure et le vit entrer. Elle poussa
un soupir de soulagement qu'il dut entendre malgré le bâillon. Il la
releva, lui sourit et lui dit qu'il avait pensé à elle. Il lui libéra
la bouche et posa ses lèvres sur les siennes avant de lui mordre la
langue. Il se retira et vérifia ses liens, tira sur la corde qui la
sciait, juste pour le plaisir apparemment de la voir se tordre et la
faire gémir. Elle lui murmura qu'elle avait envie d'aller aux
toilettes. Il rit et lui dit que cela ne posait aucun problème, il la
remit debout et l'aida à sautiller jusqu'à la salle de bains. Elle
attendait qu'il parte, mais il s'assit sur le bord de la baignoire et
lui dit qu'il attendait qu'elle ait fini. Elle secoua la tête en disant
qu'elle ne pouvait pas devant lui. Il l'attrapa par le bras, la faisant
pivoter et manquant de la faire tomber. Il lui dit que soit elle
faisait là devant lui, soit elle retournait dans la chambre et devrait
se retenir. Alors elle n'avait pas le choix, elle avait trop envie. Le
plus stupide est qu'elle ferma les yeux pour faire pipi, elle ne
voulait pas le voir la regarder.
Lorsqu'elle eut fini il la reconduisit dans la chambre, la fit asseoir sur le lit et lui délivra les mains.
Elle lui demanda s'il acceptait de bien vouloir desserrer cette corde qui la faisait souffrir, mais il lui dit qu'il n'en avait pas fini.
Il
sortit du petit réfrigérateur une bouteille de champagne et prit des
flutes qu'il avait du réclamer au service de l'hôtel. Il remplit deux
verres et lui en tendit un. Il leva son verre en la regardant et lui
dit de boire à la soirée qui s'annonçait.
Il se pencha vers elle
et versa un peu de champagne sur ses seins. Elle sentit la froide
morsure des bulles et il se pencha pour lécher ce breuvage qui courait
jusqu'à sa fente. La caresse fraiche du liquide sur sa peau doublée de
la douce chaleur de sa langue lui donnaient des sensations étranges.
L'alcool lui montait à la tête car elle n'avait rien avalé depuis le
matin à part un café dans la matinée.
Il prit l'étole et lui banda les yeux. Elle entendit ensuite un bruit de papier. Il la releva et la libéra enfin de ses liens.
Il la fit mettre à quatre pattes et enfin il retira le plug qu'elle avait en elle depuis longtemps. Elle poussa un soupir de soulagement qui le fit rire. Il posa quelque chose de froid contre ses lèvres et lui dit d'ouvrir la bouche et de lécher ce qu'il lui présentait. Elle ne discuta pas et fit ce qu'il demander. Cela avait un coup de métal, mais elle ne savait pas de quoi il s'agissait. Lorsqu'il estima qu'elle avait assez mouillé cet objet, il repassa derrière elle, glissa une main entre ses fesses, caressa son oeillet distendu et poussa l'objet dans son trou, le tourna afin de bien le placer en lui disant qu'elle mettait bien des boucles d'oreilles dans les lobes d'oreilles, et que là il y avait un trou à orner, car c'était un siège de bien des plaisirs.
Il entreprit ensuite de l'habiller. Il lui passa un string qu'il disposa soigneusement sur son bouton.
Il l'enserra ensuite dans un corset dont il tendit au maximum les cordons, plaçant les seins.
Il prit ensuite des bas dont il gaina ses jambes, les lissant et les tirant en les attachant au corset. Ensuite il lui demanda de lever les bras et elle sentit la caresse soyeuse d'une robe qui glissait le long de son corps, frottant le bout de ses seins sensibles et il la chaussa de chaussures à talons
Il
l'amena à nouveau à la salle de bain et lui enleva le bandeau en lui
demandant de se remaquiller et de se recoiffer. Elle s'exécuta en
examinant la robe qu'il lui avait mise. Elle était d'une grande
simplicité, soyeuse, noire, très sage et en même temps très sexy. Il
suffisait qu'elle bouge un peu pour que l'encolure laisse apercevoir le
haut du harnais corset qui faisait jaillir ses seins. La soie
effleurant ses bouts les faisait saillir et pointer marquant ainsi le
tissu. Elle habillait et moulait doucement ses fesses et son mont de
vénus. Toute cette tenue était une ode au sexe, au plaisir, aux sens.
Elle
mit une touche du parfum Chanel qu'il lui avait offert précédemment.
Cela fait, elle se tourna vers lui pour avoir son avis. Il hocha la
tête en lui disant qu'elle lui plaisait ainsi et qu'ils allaient sortir
ce soir. Elle lui demanda s'il envisageait de la débarrasser de ce plug
inséré dans son anus. La réponse fut un non ferme et catégorique bien
qu'elle lui dise que cela la gênait pour marcher et qu'elle craignait
de le perdre. Ce en quoi, il la rassura, tel qu'il était fait, il n'y
avait aucune chance pour qu'il se sauve et qu'il lui retirerait quand
il le jugerait utile.
De retour dans la chambre, il lui enfila son manteau mais se ravisant, il lui demanda de relever sa robe. Elle lui obéit et il vérifia la place du bijou de sexe en profitant pour la caresser et titiller son bouton et glisser son petit doigt dans sa fente. Il lui dit de rebaisser sa robe car elle était maintenant prête pour la soirée.
Il
prit son manteau et il l'entraina vers le couloir. Dans l'ascenseur,
elle leva la tête vers lui et lui demanda doucement ce qu'il avait
prévu pour la soirée. Il lui sourit et lui dit qu'elle verrait bien à
l'usage......