Soins 5

Il la souleva et l'approcha de sa tige tendue, roide, elle était à l'aplomb de son sexe, ruisselant sur lui, l'inondant. Il la poussa pour la pénétrer doucement, avec douceur  car le glaçon était toujours là, même s'il avait fondu. Il le poussait au fond d'elle, finissant de glacer ses chairs. Il allait lentement, repoussant au plus profond d'elle ce froid.

Il lui murmurait à l'oreille l'effet que lui produisait la fraicheur de sa chair, la contraction de ses chairs qui enserraient sa queue, la gainaient. Ses mouvements devenaient plus amples, plus profonds et elle sentait peu à peu la chaleur de ce sexe la conquérir, la faire fondre comme le glaçon fondait en elle. Le glaçon roulait au fond d'elle, petit, léger, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un souvenir dans son ventre.

Il l'attrapa par les poignets et la fit se pencher en arrière pendant qu'il continuait à aller et venir en elle , amplement, l'envahissant profondément et la faisant trembler et gémir à chaque coup plus intense. Elle fermait les yeux, la tête renversée, toute à l'écoute du plaisir qui montait en elle, de le sentir si tendu de désir, plein de puissance à la prendre ainsi. Il se pencha et elle sentit ses lèvres caresser ses seins, saisir un mamelon, le sucer, le mordiller,  passant de l'un à l'autre exacerbant son désir. Elle ne retenait plus son plaisir et les mots sortaient de sa bouche, l'invitant à la limer, la défoncer jusqu'à ce qu'elle ne retienne plus sa jouissance.

Alors qu'elle retombait sans force, il la retint l'empêchant de glisser dans l'eau. Il avait gardé intacte toute son envie toujours dressée, tendue en elle. Elle le regarda interrogative, mais il lui sourit en lui murmurant qu'il l'avait voulu ainsi et que la journée n'était pas finie, il aurait le temps de jouir d'elle encore et encore.

Il l'aida à se relever et se releva aussi afin de sortir du jaccuzi. Il la mena vers la douche afin qu'elle se rince pendant qu'il faisait de même. Cela fait, il la raccompagna jusqu'au petit salon ou elle s'était déshabillée.
Elle s'assit devant le miroir afin de refaire son maquillage et arranger ses cheveux, qu'elle attacha en chignon. Elle alla ensuite vers ses vêtements et constata que son soutien gorge et son string avaient disparu. Elle le regarda interrogative. Il lui fit signe de s'habiller sans s'embarrasser de cela.
Elle enfila ses bas, son chemisier et remit sa jupe et la large ceinture corset qui allait avec. Ensuite elle mit ses bottes. Elle se regarda dans le miroir et constata, gênée, que  l'on voyait aisément qu'elle n'avait pas de soutien gorge, les pointes encore durcies par le plaisir , tendaient le tissu. Il vint derrière elle, déjà habillé et passa sa main par l'échancrure pour les titiller un peu plus et les faire saillir d'autant.

Il lui dit de prendre son sac, mais de garder la veste sur le bras, il ne voulait pas qu'elle l'enfile et en profite pour cacher son état.

Ils sortirent du salon et gagnèrent la sortie. Dehors, l'air avait fraichi et elle espéra qu'il lui permette de se couvrir, mais la réponse resta la même. Il lui prit le bras et lui dit qu'il avait une autre surprise qui les attendait. Ils marchèrent vers le quartier des Terreaux et elle évitait de regarder les gens qu'ils croisaient, gênée à l'idée de constater qu'ils voyaient l'état dans lequel elle était....