Exercice de style-2

Comme à son habitude, elle était complètement bloquée, muette, ne sachant pas comment démarrer cette conversation.
Il attendait patiemment, un léger sourire aux lèvres car il se doutait qu'elle allait réagir ainsi à cette question.
Un instant elle fut sauvée par le serveur venu prendre la commande. Il se tourna vers elle et alors qu'elle allait commander un café, il lui suggéra qu'un café risquait de l'énerver et qu'ils pourraient peut être prendre un apéritif. Il la regarda, attendant son choix. Elle demanda un verre de vin blanc et il choisit une bière.
Le serveur partit préparer leur commande.
Comme elle ne disait rien, il se pencha vers elle et lui demanda si elle avait respecté la première consigne qu'il lui avait donné. Elle lui répondit que non, elle portait un tanga assorti à sa lingerie.  Il sourit à nouveau et il lui dit qu'il fallait qu'elle répare cela tout de suite en allant le quitter.

Elle se leva en direction des toilettes. La porte refermée, elle quitta sa culotte et la glissa dans son sac, se lava les mains et retourna le retrouver.

Lorsqu'elle eut repris sa place, il lui demanda de lui donner le tanga. Là encore, elle fit ce qu'il demandait. Il lui prit des mains et le glissa dans sa poche.

Le serveur arrivait avec leurs consommations. Ils attendirent son départ.

Il prit le verre de vin, lui tendit et prenant son verre il le leva vers elle en disant qu'il était heureux de ce rendez vous et qu'il espérait qu'il en soit de même pour elle.

Il lui redemanda de répondre à sa question ou si elle préférait elle n'avait qu'à lui dire comment elle se sentait, là, assise en terrasse avec lui, après lui avoir donné sa culotte.

Elle avala une gorgée de vin et se lança, sachant très bien qu'il attendrait le temps qu'il faudrait, mais qu'il aurait sa réponse.

Elle parlait doucement, un peu par timidité, un peu par gêne. Écrire les mots qu'elle allait dire était une chose, les dire de vive voix devant lui était tout différent.

Elle lui dit que la sensation était étrange de se retrouver là, habillée et en même temps nue. Elle continua en lui disant qu'elle ne détestait pas cela du tout, c'était simplement étrange et assez jouissif dans le fait de se trouver ainsi au milieu des gens.

Machinalement elle avait croisé les jambes et elle serrait les cuisses, serrait sa chatte, la pressait, faisant naitre d'étranges vibrations en elle. Il lui demanda de bien vouloir décroiser les jambes et de les écarter légèrement en faisant glisser un peu sa robe vers le haut des cuisses. Il bougea un peu son fauteuil, de façon à être un peu plus en face d'elle. Son pied glissant entre les siens, il les écarta un peu encore, entrainant de ce fait l'ouverture plus intense de ses cuisses.

Elle sentait son visage rougir de peur que d'autres consommateurs puissent voir la même chose que lui. Car il avait une vue assez plongeante sur sa chatte découverte, juste protégée par les plis de la robe remontée......