Vendredi 13 février -14
Elle commença à lire ce qu'elle avait écrit.
Le
fait d'avoir à dire à haute voix, de le lire de façon convaincante
était une épreuve pour elle, mais elle savait qu'il ne céderait pas.
Il
voulait qu'elle s'accepte, qu'elle prenne confiance en elle, qu'elle
assume ses envies, ses désirs, tout cela sous son contrôle.
Ce
n'était pas la première fois qu'il lui demandait cela. Chaque fois,
cela avait été un échec. La lecture avait tourné court car il avait
compris qu'elle n'était pas prête pour cela. Il sentait qu'elle avait
besoin de se sentir plus en confiance, qu'elle se libère de ses peurs,
de ses angoisses, qu'elle apprenne à accorder sa confiance enfin,
accorder totalement et aveuglement sa confiance.
Il avait posé sa main sur son ventre et la laissait là, immobile, chaude, tranquille.
Elle
se rendait compte de l'effet provoqué par la lecture. Il ne cachait pas
la montée de son excitation. Il ne disait mot, continuant à l'écouter.
Il avait tourné son visage vers elle, approchant ses lèvres de ses
seins. Sa langue en lécha les bouts, doucement, puis il les embrassa,
les suça tendrement.
Sans précipitation pour qu'elle continue sa
lecture, qu'elle en éprouve un plaisir, qu'elle sente monter en elle le
plaisir des mots murmurés, des images suggérées, sa bouche faisait
naitre en elle des frissons.
Elle était arrivée au moment ou dans son récit il lui écartait les jambes, le gode déjà en elle.
Sa voix devenait sourde. Elle sentait son envie et elle l'aimait.
Elle
écarta doucement les jambes, se rapprochant de lui. Puis elle replia
une jambe et posa son pied sur sa jambe, le caressant.
Les mots
coulaient, de plus en plus chauds, incandescents. Ils devenaient
caresse, excitation. Elle voyait l'effet qu'ils avaient sur lui et elle
ne pouvait en nier l'effet sur elle.
Elle le regarda, semblant lui demander si elle devait continuer la lecture, il hocha la tête et elle poursuivit.
Il avait déplacé sa main, la plaçant sur sa gorge, semblant contrôler les vibrations de sa voix.
Le terme du récit arrivait et elle voyait son sexe tendu, battant sur son ventre, le gland gonflé. Sa voix mourut sur le dernier mot et à ce moment là, il se tourna vers elle, sa main posée sur la gorge la serra, réduisant sa respiration pendant qu'il se penchait vers elle, lui mordant la bouche, buvant son souffle.
Il
se recula et lui demandant si elle avait quelque chose à dire après
cela. Elle acquiesça et il sut qu'elle avait aimé cette lecture,
qu'elle avait aimé faire naitre son envie par les mots, que son envie à
elle était intense également.
Elle lui dit qu'elle avait envie de lui, envie de calmer ce désir qui la tenait toute entière. Mais cela ne paraissait pas lui suffire, il semblait vouloir en entendre plus.
Il
le lui dit, il voulait qu'elle accepte la crudités des mots, qu'elle
ose les dire, qu'elle accepte les gestes osés, qu'elle les ose aussi.
Il la voulait salope quand il en avait envie, putain à ses heures,
respectable à d'autres.
Il voulait qu'elle apprenne à devenir celle qu'il voulait qu'elle soit, mais il devait reconnaitre qu'elle était assez bonne élève en ce domaine. Il allait veiller à ce qu'elle continue ses progrès.....